Faisons un rapide tour de la question:
Adaptation:
Platonov
écrit
"l'adaptation est un processus d'accoutumance de l'organisme
aux contraintes du milieu dans lequel il évolue. Les stimuli de
l'entraînement sollicitent une réaction organique, psychique et
affective ; une adaptation vers plus de performance".
Individualisation:
Chaque
sportif possède des spécificités qui lui sont propres qui amènent
l'entraineur à adapter les stimuli d'entrainement pour
obtenir une adaptation.
Il
va de soi que des exercices issus d'autres sports peuvent être
adaptés (cross-training) mais l'entrainement physique passent par des intensités et
des durées spécifiques aux différents sports.
Par exemple, la préparation de la partie pédestre d'un triathlon sprint (soit 5k) est bien différente d'un Ironman (42k). Et la préparation d'un marathon sec ne peut être transposé sur un triathlon Ironman, trop de sportifs en font encore l'erreur.
Variabilité:
La
routine tue le progrès. Il faut supprendre le sportif et son
organisme pour obtenir une adaptation tout en restant dans la
spécificité de la pratique. On a vu dernièrement Kienle faire de la boxe pour améliorer sa natation, les cyclistes sur route passent par le cyclo-cross....
Progressivité:
Certains
paliers de progression doivent être respectés sous réserve de
blessures ou de sur-entrainement. L'évolution des durées, des
intensités, des charges d'entrainement doit être monitoré de manière précise et individuelle.
Il peut être nécessaire de faire des "marches arrières" lorsque des séances ne sont pas bien assimilées par l'organisme.
Alternance
surcharge-repos:
L'entrainement réduit les capacités physiques
et psychologiques du sportif. Seul le repos lui permettra d'exprimer
son potentiel au maximum: le repos est partie intégrante de
l'entrainement.
Le monitoring des efforts, la répartition des temps/zones d'effort, le recueil du ressentit du sportif permettent d'affiner la dose et la forme de la récupération.